ISSN 2271-1813

...

 

Publication disponible:

Dictionnaire de la presse française pendant la Révolution 1789-1799

C O M M A N D E R

   

Dictionnaire des journaux 1600-1789, sous la direction de Jean Sgard, Paris, Universitas, 1991: notice 276

COURRIER DE LA PAIX (1731-1732)

1Titres Courier de la Paix, Passetems utile et agréable.

2Dates 1er janvier 1731 - 29 décembre 1732. Paraît les lundis et les jeudis.

3Description 2 vol. de 103 et 105 numéros pour les années 1731 et 1732. Cahiers de 4 p. in-4º, 135 x 180

4Publication La Haye, A. Van Dolen ou Van Dole; puis (à partir du 9 juin 1732) chez H. Scheurleer, Nic. Zoon, demeurant dans le Vlamingstraat.

5Collaborateurs J. de CŒUR.

6Contenu L'auteur cherche manifestement plus à divertir qu'à instruire, malgré des réflexions (toujours générales) sur de grandes questions d'Etat. Son Courrier tient de la «petite gazette» par les anecdotes, commentaires, vers (logogriphes, épitaphes plaisantes, madrigaux) et variétés amusantes (énigmes et questions). Rubriques: nouvelles, remarques curieuses, maximes militaires, petite gazette, avertissements.

7Exemplaires Inst., 8ºAA 304A.

8Bibliographie DP2, art. «Cœur»; G.H., p. 188-189.

Historique L'auteur, qui avait quitté la Quintessence en 1726, laisse entendre, dans les vers liminaires de son premier numéro de 1731, que ce Courrier avait connu une existence antérieure: «J'annonce pour chasser la tristesse et l'ennui, / Que ma défunte Courier ressuscite aujourd'hui».

La «paix» de 1730 est toute relative; pour la France, la naissance du dauphin en 1729 y contribuait quelque peu, mais beaucoup de tensions liées à des questions de succession ne seront réglées, et partiellement, qu'à Vienne en mars 1731. Cœur hésite d'ailleurs à trop miser sur la paix, et commentant son titre, définit ainsi le ton de ses réflexions: «J'avais résolu cette année de le changer [mon titre] en mettant le Courier de la Guerre au lieu de celui de la Paix, à cause de la situation critique des affaires; mais, comme depuis le Congrès de Cambrai, la manutention des traités a donné lieu à la fermentation que nous voyons dans les affaires d'aujourd'hui, j'ai eu lieu d'espérer que les choses changeraient encore de face; outre que ce n'est pas à moi à déclarer la guerre, lorsque tout est encore tranquille.»

Philip STEWART

 


Merci d'utiliser ce lien pour communiquer des corrections ou additions.

© Universitas 1991-2024, ISBN 978-2-84559-070-0 (édition électronique)